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21
avri

La Bolivie de A à Z

Nous partons ensemble à la découverte de la Bolivie, ce pays de l'Amérique du Sud ne paye pas de mine mais réserve souvent aux voyageurs des surprises étonnantes !

La Bolivie représente complètement l'Amérique du Sud, elle est remplie de trésor des civilisations passées. Les villes bolivienne mélange subtilement respect des cultures ancestrales et traditions.

Nous allons essayé de vous faire découvrir en photos et par des récits les différentes facettes de ce pays pour vous donner envie de le visiter vous aussi !

Que visiter à la Paz?

lapaz

Si la véritable capitale de la Bolivie est Sucre, Nuestra Señora de La Paz (son nom officiel) est souvent considérée comme la capitale administrative du pays, et pour cause, c'est là que se trouve le siège du gouvernement bolivien.

Cette ville est donc l'une des plus importantes de Bolivie mais aussi l'une des plus singulières: elle est perchée à 3700 mètres d’altitude! La géographie impressionnante de La Paz est donc déjà à elle seule une bonne raison d'aller y faire du tourisme.

Il y a différentes façons de découvrir cette ville et ses environs, votre voyage y sera de toute façon extrêmement enrichissant. Les adeptes de voyages culturels y trouveront divers musées tels que le Musée national d'Art, le Musée d'ethnographie et de Folklore, le musée national d'Archéologie Tiwanaku, le musée des métaux précieux, plusieurs musées consacrés à la Guerre de 1879 contre le Chili et bien d’autres encore...

Avis aux amateurs d’architecture également, beaucoup de musées de la Paz sont en fait de magnifiques palais datant de l’époque coloniale, ils se trouvent pour la plupart dans la rue Jaen, unique lieu de la ville a avoir véritablement gardé son aspect d’antan…à ne pas manquer donc.

Les amoureux de la nature tenteront de s'aventurer aux alentours de la Paz, vers divers lieux d'exception tels que la Vallée de la Lune , le mont Chacaltaya, le lac Titikaka ou la Cordillère Royale, n'oublions pas non plus le site pré-inca de Tiwakanu mêlant Histoire et paysages à couper le souffle.

Un voyage à La Paz sera également l'occasion de découvrir la culture bolivienne, rendez vous pour cela dans l'un des multiples bars de la ville pour une rencontre avec la population et une découverte des rythmes andins. N'hésitez pas à vous promener dans les rues de la Paz pour profiter le jour des marchés colorées et la nuit des merveilleuses illuminations et de l'ambiance festive.

Un voyage à la Paz, c'est donc la promesse de multiples découvertes : un lieu, une culture et son Histoire mais surtout celle d'un peuple accueillant et vrai.

Le lac Titicaca et l'île du Soleil

titicaca

A quatre heures de bus de La Paz, l'immense lac d'un bleu roi hypnotisant s'étend au-delà de l'horizon, ce qui le rend si mystique et inaccessible. Lors de la dernière heure, pour rejoindre la plage de Copacabana, le bus nous a d'ailleurs suivi dans une barque aux dimensions spécifiques, pendant que nous traversions à bord d'un petit bateau à moteur.

L'endroit est animée : seule plage publique bolivienne, on y retrouve, mélangés, locaux et touristes qui s'adonnent au baby-foot. L'odeur de la truite grillée vient chatouiller les narines jusque sur les pédalos qui parcourent le lac sous l’œil inquisiteur d'une cathédrale blanche.

Nous louons un bateau dans le but de visiter la Isla del Sol, de son ancien nom "Titi khar´ka" qui a inspiré celui du lac. Presque une centaine de minutes de navigation plus tard, nous posons le pied avec ce sentiment d'explorateur qu'il va falloir encore marcher un moment avant de tomber sur un village.

En effet, les escaliers qui permettent de rejoindre Yumani sont infinis et suivent la pente abrupte de ces hauts rochers incas. Atteignant progressivement le village, on peut souffler devant la vue qui est somptueuse : l'eau de saphir s'étend à perte de vue, donannt selon l'orientation vers l'ïle de la Lune, la Cordillère des Andes et ses pics enneigés ou encore les côtes péruviennes.

L'île regorge de ruines et monuments incas, accessibles via des chemins de crête escarpés, d'où l'on aperçoit par intermittence la plage et quelques cochons sauvages qui y pratiquent avec énergie le farniente. A voir, les vestiges du « palacio del inca », restes de la demeure de l'empereur Tupac Yupanqui.

Uyuni : le sel et la rouille

uyuni

Dans cette région très sèche, le soleil est le maître des couleurs douces et changeantes au cours de son périple quotidien. Le salar d'Uyuni, le plus grand désert de sel du monde, paraît, vu du ciel, comme un immense miroir à la gloire des rayons solaires.

Étendue blanche absolument plate qui s'étend à perte de vue, cet amas de sel recouvert d'une fine pellicule d'eau reflète absolument tout ce qui dépasse du sol, comme cette population de piles de sel triangulaires disposés aléatoirement, tels des rouleaux de paille dans un champs. jouant avec les lumières, ce "lac" propose deux soleils couchants (ou levants !) dans une ambiance abstraite qui nous plonge dans un univers déroutant digne d'un roman de science fiction.

Perdue au sein de cette banquise (avec une réelle sensation visuelle de paysage givré), une île formée de rocs sombres vient nuancer ce paysage d'émail : il s'agit de la Isla del Pescadores, sur laquelle se dresse des familles de cactus de plus de mille ans, figés et qui paraissent, du haut de leur dizaine de mètres, de géants spectateurs éternels de cette blanche immensité.

Retour sur la ville d'Uyuni qui propose une autre particularité à sa sortie : un cimetière bien particulier qui accueille des vieux trains et d'antiques locomotives dont la carcasse rouille dans un paysage d'ancien Far West, un charme tout à fait unique.

Le carnaval d'Oruro

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A Oruro, petite ville minière, l'approche du carnaval, durant le mois de février, occupe toute la population. Il faut dire que celui-ci est inscrit au patrimoine culturel mondial de l'UNESCO ! Il est composé d'une multitudes de danses qui s'enchaînent selon des rites très précis : elles racontent en effet des légendes andines qui ont menées à la construction du paysage environnant.

Le dieu du feu souterrain Wari, jalousait le culte du soleil que pratique avec ferveur les habitants des alentours d'Oruro, le peuple Uru. De rage, il envoya plusieurs monstres détruire les Urus, ceux-ci étant protéger par une princesse inca munie d'une épée, dite Ñusta. Ainsi, celle-ci tranche un serpent qui devient un massif rocheux du Chiripujio et décapite un affreux lézard dont le sang donne naissance à la lagune Calacala.

La Nusta, avec le temps qui a mélangé religion catholique et rituels incas, est devenue la Vierge des mines, protectrice des Urus. Quant à Wari, image du diable, il fait l'objet d'un culte de la part des mineurs, qui dansent la Diablada, peints en rouge. Ce sont donc particulièrement ces deux personnages ainsi qu'une myriade de divinités mineures à laquelle on accorde une danse.

Tout au long l'année, la ville est en effervescence pour ce jour et s'adonne à la couture des costumes et à la confection des masques, colorés et festifs. Touristes et Urus prolifèrent le long des processions sur un parcours bien défini, avec un enchaînement de défilés, de chorégraphies, de pièces de théâtre époustouflantes, réalisés par plusieurs dizaines de milliers de musiciens et danseurs, rendant hommage aux dieux, à la nature, à l'histoire du pays (avec des références, notamment, au passé colonial) pendant parfois plus de vingt heures !

La parc national Sajama

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Dominant le ciel bolivien de son record national d’altitude, la volcan Nevado Sajama a donné son nom au parc qui l’entoure et qu’il surveille du haut de ses 6540 mètres. Ce parc, zone protégée depuis 1939, est le tout premier de Bolivie, et couvre donc plus de 100000 hectares abritant une faune riche dans la forêt la plus élevée au monde (5000 mètres).

En effet, cette forêt principalement composée de queñuas fourmille d’animaux, parmi lesquels plus d’une dizaines d’espèces d’oiseaux différents. Elle permet surtout le sauvetage d’espèce en voie de disparition, comme le tatou des Andes, particulièrement menacé, la vigogne, le renard andin ou encore la mouffette qui peuplent désormais ces bois dans un nombre plus rassurant.

Le voyageur pourra donc y observer des alpagas et des lamas réunis en troupeaux, sous l’oeil inquisiteur de condors au vol majestueux. L’immense parc et son massif font évidemment l’objet de randonnées pour lesquelles les petits villages représentent des pauses agréables.

Parmi ceux-ci, Tomarappi, avec son architecture typiquement régionale et Carahuara, dont l’église récemment rénovée présente des fresques vieilles de six siècles. Elle est surnommée la “chapelle Sixtine des Andes” !

L’endroit regorge d’autres églises, majoritairement en ruine malheureusement.
Le lieu est également apprécié pour sa proximité avec la frontière chilienne, au-delà de laquelle vous attendent le parc Lauca (qui entoure deux volcans jumeaux : le Parinacota et le Pomerape) ainsi que le lac Chungara.

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